La pratique de l’Aïkido nécessite la connaissance de quelques règles, dont une qui a son importance, à savoir l’étiquette.

Ces règles ont leur origine aussi bien dans la tradition japonaise féodale des castes guerrières que dans le code de savoir-vivre et de courtoisie qui régulent les relations humaines en société. Sa particularité tient au fait qu’elles s’appliquent bien entendu dans le Dojo mais qu’elle peut aussi influencer les comportements de la vie quotidienne.
Aujourd’hui dans le Budo moderne l’étiquette ou Reishiki  fait appel au bon sens et permet à tout un chacun d’évoluer dans un milieu discipliné mais courtois. Elle est liée au savoir-être – accepter l’autre, le respecter, se respecter, s’intégrer, se maîtriser, accepter une situation d’affrontement, coopérer, soutenir et favoriser l’action et les progrès de son partenaire, assurer sa sécurité et celle des autres, relativiser la victoire ou l’échec, assumer le chacun à sa place.
Elle est une des composantes de la pratique et ne peut être dissociée du savoir-faire. Au fil des entraînements, savoir-être combiné au savoir-faire technique vont permettre de développer et d’affiner des compétences et aptitudes tout en développant l’acquisition de qualités physiques et mentales – endurance, tonicité, rapidité, souplesse, confiance en soi, vigilance, sens de la vision, disponibilité.
Dans le contexte du Dojo, chacun est libre de choisir son degré d’investissement et d’implication dans sa pratique – intensif, assidu ou en touriste. Quoiqu’il en soit, la répétition aboutit à l’acquisition, et au-delà de cette étape, l’objectif est l’appropriation qui implique le transfert de toutes ces compétences et aptitudes dans un cadre autre que le Dojo, jusqu’à devenir un trait de votre personnalité.

Alain Buchheit

 

L’étiquette de la caste guerrière :

 

L’étiquette en Aïkido :

Catégories : AccueilLes Fondamentaux